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Les équipements urbains en libre-service : vers l’infini ou l’au-delà ? (Demain la ville)

Le 24 février 2017 - Par qui vous parle de , , , ,

Depuis quelques années, la mise à disposition d’équipements en libre-service s’intensifie tout en se diversifiant. Vélos, voitures et aujourd’hui scooters : historiquement, c’est dans le secteur des mobilités que le phénomène semble s’être avant tout développé. Essaimant toujours plus les territoires, les modes en libre-service tentent ainsi de répondre à une poignée de tendances politiques et sociales dans l’air du temps. Retour sur un mouvement urbain foisonnant mais non dénué de complexité.

Du vélo en libre-service au ballon de foot en partage, il n’y a qu’un pas

Si l’on se réfère à l’infrastructure la plus emblématique du phénomène (le vélo), le principe tâtonne depuis les années 1960 en Europe (à Amsterdam en 1965 avec ses vélos blancs, à la Rochelle en 1972, à Rennes en 1998 avec le tout premier système informatisé…). S’appuyant sur différents systèmes et modèles économiques, s’installant dans des communes à échelles variables, le principe existe à présent dans une trentaine de pays au moins.

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Désormais bien installée dans nos usages urbains, cette manière inédite de promouvoir un mode de transport durable s’est au fil du temps diversifiée, de la voiture électrique à la trottinette ! Si la dernière formule parisienne en date concerne un parc de scooters électriques (Cityscoot), d’autres prototypes d’objets mis en libre-service par les collectivités sont testés et parfois adoptés en différentes villes du globe. Parfois, ces fournitures sont « gratuites » (les pianos disponibles dans les gares, notamment) ; le plus souvent, elles proposent un abonnement payant couplé au décompte du temps d’utilisation de l’équipement à chaque emprunt. Se substituant au découpage traditionnel – la propriété des particuliers d’un côté, les équipements publics de l’autre -, ce modèle particulier vise à faciliter l’accès des habitants à certains types d’objets parfois coûteux et au faible taux d’usage…

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