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Que faire de toutes ces stations-services ? (Demain la ville)

Le 6 octobre 2017 - Par qui vous parle de , ,

Dans l’imaginaire collectif, les stations essence pourraient largement être perçues comme des infrastructures maudites… Si elles évoquent au quotidien un court moment de pause sans grand intérêt pour les voyageurs, elles sont également connues pour divers aléas les concernant. Récemment, un mouvement de grève des routiers contre la réforme du Code du travail mettaient notamment les pannes de carburants sur le devant de la scène médiatique française.

Mais ce n’est pas tout. Ces services routiers sont évidemment dépendants de l’industrie pétrolière et des usages automobiles – à savoir deux domaines qui n’ont pas vraiment le vent en poupe dans une société où les questions environnementales se durcissent… Dans le même temps, l’arrivée du “tout électrique” dans le paysage des mobilités ces dernières années pose évidemment des questions pratiques. Une fois devenues obsolètes, que fera-t-on de ces infrastructures urbaines et périurbaines dédiées à l’automobile ?

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Pas de nouvelles recrues d’essence

Depuis les années 1980, le nombre de stations-services “actives” ne fait que réduire, d’abord pour des raisons économiques :

“La forte diminution du nombre de stations-service depuis les années 1980 s’explique notamment par l’essor de la grande distribution et la plus grande autonomie des véhicules (800 km dans les années 2010 en moyenne contre 400 km dans les années 1980), tandis que les stations rurales ont subi une réglementation de plus en plus lourde et difficilement soutenable financièrement. Alors que la grande distribution détenait 12 % du marché en 1980, en 2013 elle en possède 63 %, bien que fin 2012 les pétroliers et indépendants possèdent 6 175 sites sur 11 662, contre 4 947 à la grande distribution.” via Wikipédia

D’un point de vue urbain, ou communal, le phénomène pose évidemment un certain nombre de problèmes. En effet, chaque station fermée devient un site hors d’usage, laissé à l’abandon, et extrêmement compliqué à transformer.

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