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Des trous dans le bâti en Chine et au Japon (Demain la ville)

Le 10 décembre 2018 - Par qui vous parle de , , , dans parmi lesquels , , ,

Si vous lisez nos articles depuis un moment, vous vous êtes rendus compte que l’urbanisme asiatique, dans ses objets, ses lieux, ses pratiques… nous fascine. Pourquoi ? Parce que tout en suivant des règles assez similaires à celles que nous connaissons en Europe et en Amérique du Nord, il y a tous ces particularismes qui rendent l’étude des villes chinoises, japonaises, coréennes, indonésiennes ou indiennes intrigantes pour nous. Cet article n’échappe pas à cette règle, puisque nous nous attardons sur l’adaptabilité du bâti en Chine et au Japon à l’existant ou à des traditions anciennes.

Orientations cardinales et circuits pour dragons

Commençons par la Chine. Du fait d’une culture multimillénaire, où ont germé et fleuri plusieurs courants religieux et philosophiques majeurs, la Chine a bâti certaines de ses villes selon certains préceptes que l’on retrouve aujourd’hui dans la planification urbaine et dans l’architecture. En premier lieu, le feng shui, théorie géomantique vieille de plus de 6 000 ans, imprègne l’urbanisme chinois depuis presque aussi longtemps.

Le feng shui repose sur l’alignement des énergies environnantes : le monde est parcouru de flux, porteurs de diverses valeurs (bonheur, prospérité, chance, santé…). Interrompre ces flux, même partiellement, vous expose au malheur, à la maladie, à la malchance… Ces flux dépendent des cours d’eau, des courants d’air, des reliefs. A chaque point cardinal est associé un gardien céleste : le dragon azur à l’Est, le phénix vermillon au Sud, le tigre blanc à l’ouest, et la tortue noire au Nord.

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