23 janvier 2019
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L’urbaniste bientôt « médecin malgré lui » ? (Demain la ville)

Le 23 janvier 2019 - Par qui vous parle de ,

A l’heure où nos foies tentent de se régénérer bon an mal an après moulte banquets durant les festivités, il serait de bon ton d’appliquer sérieusement ce fameux « dicton » proféré avant chaque lampée : « santé ! »

Rassurez-vous, nous ne sommes pas là pour concurrencer Michel Cymes en parlant des rhumatismes de Mémé ou de la bronchopneumopathie chronique obstructive dont souffre votre petit cousin, quoique… Car oui, nous ne sommes pas sans ignorer que la ville a un impact, qu’il soit positif ou négatif, sur notre santé.

Quoi de neuf docteur ?

Santé, terme issu du latin sanitas signifiant au sens propre quelque chose ou quelqu’un qui se porte bien, qui est entier et au sens figuré, qui est rationnel.

A l’heure où les débats se multiplient autour des enjeux liant santé et environnement, ne devrait-on pas s’interroger pour savoir si nos villes se portent bien, et consubstantiellement, si la manière elles sont pensées et aménagées, est rationnellement adaptée aux nombreuses problématiques qui se poseront demain ?

Evaluer la santé d’un individu s’avère une opération complexe, tant cette notion relève d’un caractère multidimensionnel. En effet, la santé s’appréhende à la fois sur un plan physique et psychique. Les indicateurs les plus communément utilisés (espérance de vie, taux de mortalité prématurée, causes de décès…) pour rendre compte de l’état de santé d’une population ne reflètent souvent qu’un aspect de l’une ou de l’autre de ces dimensions. De plus, l’état de santé d’un individu oscille selon différentes temporalités et spatialités. D’où l’importance de contextualiser pour éviter les anachronismes.

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