15 janvier 2019
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L'observatoireArticles

Les lieux de tournage d’Une Affaire de famille : à la découverte d’un autre Tokyo

Aujourd'hui, on accueille avec grand plaisir la toute première nouvelle plume de 2019. Julien Bielka, enseignant, poète et musicien, vit au Japon depuis 2006. Il joue du thérémine dans le groupe Lo-shi, écrit des textes pour des revues diverses (BoXoN, sitaudis, l’Armée Noire, la Revue des Ressources, etc.), traduit de la poésie japonaise et organise des événements (rock indépendant, musiques expérimentales) à Tokyo, enseigne le français et la littérature à l’Athénée Français et dans les universités Sophia et Shirayuri. Du reste, vous pourrez le retrouver sur Twitter ou via son blog perso, furomaju, pour suivre les pérégrinations d'Alfred Jarry au Japon ou lire une traduction étonnante de toutes les stations Japan Railway de Tokyo.

Pour ce billet inédit chez nous, Julien se fait le guide non-touristique d'un Japon méconnu des gaijin et sous-représenté dans les médias et la pop-culture traditionnels. Prenant comme prétexte le dernier film de Monsieur Kore-Eda, notre contributeur vous emmène donc explorer les quartiers cracra de la capitale nippone.

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Le drame de Hirokazu Kore-Eda, Une Affaire de famille (Palme d’or 2018), racontant le quotidien d’une famille pauvre qui vit d’expédients divers, dont le vol à l’étalage (en japonais manbiki, terme que l’on retrouve dans le titre original Manbiki kazoku, littéralement « la famille du vol à l’étalage ») a bouleversé le monde entier et a révélé, moins de deux ans avant les Jeux Olympiques de Tōkyō, l’existence d’un autre Japon, pauvre, précaire, réfractaire, d’ordinaire privé de visibilité ; le Japon des parias, des crevards, des perdants magnifiques ou non, des « laissés pour compte de la mondialisation » (!), si bien dissimulé derrière l’avalanche de chromos kitsch sur le Japon que l’on se mange d’habitude.

Ce film à la fois insolent et humaniste, qui a logiquement rendu furieux l’extrême-droite locale (dénis indignés du type « ce Japon-là n’existe pas »), montre le hors-cadre de l’image que cette société donne et se donne, en l’occurrence celle d’une société harmonieuse et socialement homogène. Il s’intéresse, sans misérabilisme, à la vie d’une famille transgressive et sympathiquement amorale, débrouillarde, cocasse et émouvante, évoluant dans les quartiers du nord et de l’est de Tōkyō, que l’on appelle shitamachi (littéralement « ville basse », quartiers populaires, regroupant à l’origine commerçants, artisans et « hors-castes » eta, pratiquant des métiers « impurs » – par exemple les tanneurs, et « non-humains », hinin ; prostituées, acteurs, bourreaux).

Je voudrais ici présenter quelques-uns de ces quartiers méconnus, qui changent vraiment des représentations que l’on se fait habituellement de Tōkyō (grand carrefour de Shibuya, gratte-ciel de Shinjuku, légions de cols blancs, néons à la Blade Runner et temples zen d’une ville « entre modernité et tradition »). Attention, il s’agit ici de la shitamachi non-touristique, on ne verra donc ni Ueno-Asakusa ni Yanesen (Yanaka-Nezu-Sendagi), mais plutôt des quartiers ignorés des reportages et des guides de voyage, et qui pourtant regorgent de merveilles pour le promeneur attentif1.

Une qualité du film de Kore-Eda est de donner envie de découvrir ce vieux Tōkyō non-aligné2, ce continent-shitamachi (les situationnistes parlaient bien du « continent Contrescarpe » !) encore un peu épargné par les plans d’urbanisme, l’hygiénisme, les gros touristes, les hipsters ; ses ruelles labyrinthiques renouvelant constamment le regard, ses arcades commerçantes hors du temps, ses bouibouis charmants ou glauques, de flâner des heures sans aucun but précis (l’intérêt touristique « ordinaire » de tels quartiers est assez réduit), de s’ouvrir par la marche aux trouvailles et aux rencontres fortuites, sensible à la beauté accidentelle de cet entrelacs bigarré, sans prétention, charmant, drôle, émouvant, parfois poignant, qu’offrent les faubourgs de Tōkyō.

Aussi : marcher en ville, et en l’occurrence dans des quartiers chargés d’histoire comme ceux-ci, c’est aussi, contre toutes les amnésies programmées, reconquérir une mémoire ; et si vérité d’une société il y a, elle est dans son rapport avec ce qu’elle proscrit (la portée politique du film de Kore-eda a tendance à être sous-estimée, je trouve).

Voici donc la liste pas loin d’être exhaustive des lieux de tournage d’Une Affaire de famille, agrémentée d’informations pratiques pour s’y rendre facilement.

Rue commerçante Joyful Minowa

Adresse : Minamisenju 1-18-5, Arakawa, Tōkyō 116-0003
Pour s’y rendre : ligne Toden-Arakawa, station Minowabashi, ou ligne Hibiya, station Minowa.

Cette shōtengai (rue commerçante) vivante et chaleureuse apparaît à plusieurs reprises dans le film ; elle est située dans le quartier de Minowa, arrondissement d’Arakawa, pas très loin d’Asakusa. On peut y accéder facilement en descendant au terminus du tramway Toden-Arakawa. Dans le film, Nobuyo (la merveilleuse Sakura Andō) y achète des korokke (croquettes de pomme de terre) au magasin d’alimentation Niku no Fujiya.

Cette rue couverte un peu déglinguée surprend par son atmosphère surannée et les tarifs incroyablement bas des nombreux commerces (des épiceries principalement) et restaurants. On y trouve aussi un très vieux sentō (établissement de bains publics). Attention, les magasins ferment tôt, vers 19 heures, et la rue est déserte après cette heure. Quelques posters du films sont affichés ici et là.

À un quart d’heure de la station Minowa se trouve le ghetto de travailleurs journaliers San’ya3, qui devient avec le temps un quartier de backpackers (hôtels très bon marché vers Minami-senjû), mais aussi Kozukappara (lieu des exécutions capitales à l’époque Edo) et Yoshiwara (le célèbre « quartier de plaisirs » d’Edo, abritant encore aujourd’hui de nombreux bordels).

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La maison de la famille

Umeda, Adachi, Tōkyō 123-0851
Pour s’y rendre : Station Umejima, ligne Tobu Skytree, Tobu Railway

La maison de la famille se trouve dans le quartier d’Umeda, arrondissement d’Adachi. Au Japon, certains propriétaires résistent aux plans immobiliers et refusent que l’on détruise leur maison contre dédommagements : résultat, ils se retrouvent comme ici entourés d’immeubles, avec ce que ça signifie en termes de perte de luminosité, d’absence de vue sur l’extérieur (se rappeler la magnifique scène de feux d’artifice du film) et de sensation d’enfermement.

Je ne donne pas l’adresse complète par respect pour la vie privée des habitants ; j’invite cependant à explorer le quartier d’Umeda, ainsi que tout l’arrondissement d’Adachi (situé au nord de Tōkyō ; ancien quartier ouvrier, maintenant largement résidentiel ; l’un des arrondissement les plus pauvres de Tōkyō, longtemps surnommé « le Tibet de Tōkyō » car il était très mal desservi, ce qui n’est plus du tout le cas).

La scène de l’hôpital avec Kirin Kiki a également été tournée à Umeda :

Hôpital Umeda

Adresse : 7-1-2 Umeda, Adachi, Tōkyō 123-0851
Pour s’y rendre : Station Umejima, ligne Tobu Skytree, Tobu Railway

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Fresh market Yahata shop

Adresse : 630-1 Yahatacho, Soka, Préfecture de Saitama 340-0006
Pour s’y rendre : Sation Shinden, ligne Tobu Skytree, Tobu Railways

Le supermarché du vol à l’étalage, situé dans la préfecture voisine de Saitama (parfois méchamment – par pur mépris de classe – surnommée dasaitama, dasai signifiant « ringard »). Aucun intérêt particulier, c’est un supermarché comme il en existe des milliers ; par contre la petite ville de Soka se distingue par un fort cosmopolitisme, rare au Japon : elle compte 4500 résidents venus de 80 pays différents. On y trouve également la Soka Matsubara, la route des pins, honorée par le poète Matsuō Bashō dans son carnet de voyage La Sente étroite du Bout-du-Monde (Oku-no-osomichi).

PS : « Tant que les marchandises sont dans le magasin, ça n’appartient à personne » dit le personnage d’Osamu (Lily Franky), pour justifier moralement le vol à l’étalage. Il a certainement raison, mais au Japon, la garde-à-vue peut durer 20 jours, la présomption d’innocence n’existe pas (un certain Carlos G. en sait quelque chose), donc pas de blagues s’il vous plaît.

L’autre supermarché du vol à l’étalage est :

Magasin Shopping Sakae

Adresse : 2-39-11 Ayase, Adachi, Tōkyō 120-000
Pour s’y rendre : Station Ayase, Ligne Joban, Japan Railway ou Ligne Chiyoda, Tokyo Metro

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Magasin d’appâts de pêche Maniac’s

Adresse : 1-19-6 Kaga, Adachi, Tōkyō 123-0861
Pour s’y rendre : Station Yazaike, ligne Nippori Toneri Liner, Japan Railway.

Rien à voir avec le film d’horreur Maniac (1980), aucun risque de se faire scalper, enfin j’espère. Là encore, un bonne façon d’explorer l’arrondissement d’Adachi, s’y perdre (dans une ville sûre comme Tokyo, se perdre ne peut qu’apporter des découvertes heureuses).

Café-confiserie Kadoya

Adresse : 1-7-12 Nishiarai, Adachi, Tōkyō 123-0841
Pour s’y rendre : Station Daishimae, ligne Tobu Daishi, Tobu Railways

C’est dans ce café que Hatsue (Kirin Kiki) et Aki (Mayu Matsuoka) dégustent un anmitsu (pâtisserie à la pâtee de haricot azuki sucrée, de sucre liquide et de gelée).

Fondé en 1922, Kadoya est réputé pour ses Imagawayaki, dessert traditionnel à base de pâte de haricots rouges. On peut aussi y manger des nouilles sautées (yakisoba) pour pas cher. Ambiance ère Showa (1926-1989) garantie, et point de départ idéal pour visiter le quartier passionnant de Nishiarai.

HLM de Arakawa 8-chôme

Adresse : 8-19 Arakawa, Arakawaku, Tōkyō 116-002
Pour s’y rendre : Station Arakawa-kuyakushomae, ligne Toden-Arakawa, Tokyo Metropolitan Bureau of Transportation (Toei).

Osamu (Lily Franky) et Shota (Kairi Jo) y rencontrent la petite Juri (Miyu Sasaki), dans un quartier de danchi (HLM) de cinq étages, vétustes et sans ascenseurs.

Cette partie d’Arakawa est restée très industrielle et abrite de nombreuses usines, dont, chose rare, des usines de traitement de placenta humain. Peu de commerces, ambiance sordide. Ce Tokyo-là existe aussi, même si personne n’en parle.

La main d’oeuvre étrangère étant largement mobilisée, on y trouve beaucoup d’affiches en chinois et en coréens. Pas loin, le parc Arakawa-Shizen, tellement étrange, toujours plus ou moins désert, aux statues des plus surprenantes, surplombe cette enclave industrielle.

Confiserie à Kameari

Adresse : 3-17-12 Nishikameari, Katsushika-ku, Tōkyō-to 124-0002
Pour s’y rendre : Station Kameari, Ligne Joban, Japan Railway

C’est la petite confiserie de quartier qui apparaît dans le film ; Shota et Juri y volent des bonbons. L’enseigne se situe au coeur du quartier résidentiel typique de la shitamachi.

Fleuve Nakawaga

Adresse : 5 – Nakagawa, Adachi, Tōkyō 120-0002
Pour s’y rendre : station Kameari, ligne Chiyoda, Tokyo Metro.

L’arrondissement d’Adachi, entouré par les arrondissements d’Arakawa (au sud), de Katsushika (à l’est), de Kita (à l’ouest) et par la préfecture de Saitama (au nord), est traversé par deux fleuves : Sumidagawa et Nakagawa. Les berges du fleuve sont piétonnes, ignorées des touristes et en général peu fréquentées, bref, un lieu parfait pour une promenade sereine, en particulier par temps clair.

Les fleuves, rivières, canaux ont joué un rôle prépondérant dans le développement des commerces et sont profondément liés à la shitamachi, à ses festivités aussi (voir les scènes de feux d’artifice représentées dans les estampes). De nos jours, malgré les nombreuses rivières recouvertes, bétonnées (marcher sur l’eau est ici à la portée de n’importe qui !), on sent que Tokyo est une ville aquatique4, qui a dû, un temps, être d’une beauté troublante :

« Au clair de lune, le flot de la Sumida roulait des eaux ocres, mais à la lumière tamisée du soleil, il devenait sombre comme la boue. […] Par temps clair, on apercevait les monts Tsubaka et aussi le Fuji. Quel spectacle étrange et merveilleux ! Du milieu du pont, on voyait s’étendre la vaste plaine de Kantô, aux contours incertains. » (Yasunari Kawabata, Chroniques d’Asakusa, 1929).

« Feux d’artifice dans la fraîcheur du soir au pont de Ryôgoku à Edo » (Edo Ryôgoku-bashi yûsuzumi hanabi no zu) Nouvelle édition : « estampes à perspective » (Shimpan uki-e) Hokusai Katsushika (1760-1849), vers 1830 (retirage d’une estampe datant des années 1787-1790) – Source : BNF

Pont Itoya

Adresse : 1 Nishiayase, Adachi, Tōkyō 120-0014
Pour s’y rendre : Station Ayase, Ligne Joban, Japan Railway ou Ligne Chiyoda, Tokyo Metro

Un pont qui apparaît brièvement dans le film. Il a pour intérêt d’être situé juste en face de la prison de Kosuge, aux conditions de détentions effroyables, que l’affaire Ghosn commence à éclairer d’une lumière crue. Le bâtiment lui-même suffit à glacer le sang.

Université Nihon – campus de Surugadai

Adresse : 1-8-14 Kandasurugadai, Chiyoda, Tōkyō 101-0062
Pour s’y rendre : Station Ochanomizu, ligne Chûô, Japan Railway ou station Shin-ochanomizu, ligne Chiyoda, Tokyo Metro

Une scène d’interrogatoire (entre le personnage de Maezono Takumi, joué par Kengo Kōra et  Aki y aurait été tournée).

Ce quartier, à deux pas de Ueno et d’Akihabara, peut être vu comme une « porte d’entrée » de la shitamachi. C’est le paradis des musiciens (très nombreux magasins d’instruments de musique) et à quelques minutes se trouve Jimbōchō, le quartier des bouquinistes (outre les livres d’occasion, on peut aussi y trouver des estampes ukiyo-e et des plans de Tōkyō de l’époque Edo ou Meiji). S’y trouvent aussi un nombre impressionnant de vieux cafés : je recommande chaudement Ladrio, Milonga et Sabōru (au sous-sol de ce café, on peut écrire sur les murs au blanc correcteur).

À mon avis, un des quartiers les plus intéressants de Tōkyō ; je le fréquente depuis plus de dix ans et suis loin d’en avoir épuisé les richesses. À visiter de préférence en journée, et ne pas hésiter à s’aventurer dans les ruelles (ce conseil valant pour tous les quartiers de Tōkyō).

Dans le train

Ligne Kominato, Kominato Railway

On sort de Tōkyō pour se rendre dans la préfecture de Chiba avec le train de la ligne privée Kominato, à destination de la péninsule de Bōsō. Les amateurs de paysages vallonnés, de rizières et de vieilles gares seront ravis ! N’en déplaise d’ailleurs aux fans du Voyage de Chihiro, qui ne pourront que s’y rêver à bord du mythique train sur l’eau, la musique de Joe Hisaichi en moins.

À noter que Chiba se traduit en français par « mille feuilles » : cette précision ne sert à rien, mais je voulais la faire.

Plage Fukahori à Chiba

Adresse : Fukahori Isumi, Préfecture de Chiba 298-0003
Pour s’y rendre : Station Ōhara, ligne Sotobo, Japan Railway

Voici le lieu de tournage de la scène de plage, qui réunit la famille recomposée au paroxysme de son bonheur, avant la chute finale. Comme ailleurs dans le cinéma et l’animation japonais (L’Eté de Kikujiro, Amer Béton et bien d’autres), le topos de l’excursion à la plage est certes un passage obligé de la saison estivale, mais représente surtout un havre de paix et d’amusement intimement fantasmé par les citadins les plus précaires.

Sans prendre à la lettre cette liste d’adresses dans vos pérégrinations touristiques, inspirez-vous donc de cet itinéraire marginal pour vous perdre dans les dédales des rues tokyoïtes, et n’hésitez plus à quitter les avenues lumineuses où les commerces abondent. En espérant que cette petite balade vous fera aborder le Japon différemment lors de votre prochain voyage, loin des couloirs de la gare de Shinjuku et des centres commerciaux à ciel ouvert de Shibuya…

  1. À ce propos, je recommande vivement de suivre les comptes Instagram de Grant McGaheran et de Craig Exton à tous ceux qui s’intéresseraient à ces quartiers atypiques. []
  2. « Quand être ‘absolument moderne’ est devenu une loi spéciale proclamée par le tyran, ce que l’honnête esclave craint plus que tout, c’est que l’on puisse le soupçonner d’être passéiste. » — Guy Debord, Panégyrique, 1989. []
  3. Remarque d’Abé Kobō sur le fait que Sanya est peut-être moins représentatif d’une misère absolue que d’un refus sans appel de l’ordre existant. Lui-même déclare qu’il se voudrait « digne de Sanya ». […] Vertige d’une autre voie japonaise : Tōkyō renonçant à être la capitale de l’Est du capitalisme occidental pour devenir la capitale du Nord de l’émancipation du Tiers Monde. » — Félix Guattari, Tōkyō l’orgueilleuse, 2 janvier 1986. Publié en japonais sous le titre « Hokoritakaki Tōkyō » in Guattari, Gen Hiraï, Akira Asada, Kenichi Takeda, Tōkyō Gekijou : Gatari, Tōkyō wo yuku, UPU, 1986. Pour en savoir plus sur Sanya, il existe un documentaire : Yama, de Sata et Yamaoka (1986). Les deux réalisateurs ont été successivement assassinés par les yakuza pendant le tournage. Je recommande également l’essai d’Edward Fowler Sanya Blues, Laboring life in Contemporary Tōkyō, publié aux éditions Cornell University Press en 1996. []
  4. Une mine d’informations, en japonais, sur les rivières tokyoïtes ici []

3 commentaires

  • Superbe reportage. Je découvre u’e autrefacette de la personnalité de Vieux Ralouf…

  • Excellent ! Je n’ai pas encore vu le film mais ça donne envie. Je me souviens du fort Nobody Knows d’Hirokazu Kore-Eda qui m’avait retourné l’esprit après l’avoir vu, dans un Japon qui n’était pas celui des clichés que je lui connaissais. Bravo Julien Ralouf !

  • Génial ! Encore plus envie de voir ce film et de retourner marcher des kilomètres durant à Tokyo.

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