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L’arrêt de bus, mobilier urbain protéiforme (Demain la ville)

Le 21 septembre 2015 - Par qui vous parle de , , ,

Il y a quelques mois, la municipalité parisienne, en partenariat avec JCDecaux, lançait le renouvellement du parc d’Abribus de la ville. Paris s’est ainsi habillé de deux mille nouveaux équipements dédiés, y ajoutant un certain nombre de services tout aussi smart que contestés par ses habitants. Si les “applications” et jeux des tableaux numériques ou la prise USB vouée à la recharge téléphonique sont appréciées par une partie de la population (jeunes et touristes, particulièrement), d’autres fonctionnalités furent vivement critiquées. Clinquants, “pas beaux”, chers, à la technologie parfois défectueuse… et surtout inadaptés à l’une de leur fonction éponyme : abriter.

Ouverts sur les deux côtés de la rue – route et trottoir – car pensés en termes d’accessibilité, la principale faiblesse de ces aubettes dernière génération se situe ici. Non pas que les Parisiens s’opposent aux normes facilitant les déplacements des personnes à mobilité réduite, mais bel et bien parce qu’à leurs yeux, ce nouveau design nie l’une des fonctions essentielles à cet équipement centenaire. Effectivement peu efficaces face aux intempéries, ces “Abribus” dérangent par l’une de leurs qualités inopérantes, tandis que cette dernière ne constitue pas le coeur de leur fonction première ! Constat pour le moins intéressant, et l’occasion pour nous de revenir sur cette figure urbaine en pleine mutation…

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