Le logement, parent-pauvre de l’imaginaire urbain ? Que nenni, s’élève l’essayiste Mona Chollet dans un récent ouvrage, qui offre un décloisonnement salvateur de nos horizons domestique…
Les chaleurs estivales font écho à la récente publication d’un passionnant ouvrage, signé Mona Chollet et publié aux Éditions Zones : “Chez soi, une odyssée de l’espace domestique”. Un titre qui résume à merveille une tendance de fond, que nous allons tenter de décrypter ici : la retour en force du logement comme espace de réenchantement, et de réappropriation.
Enfin, l’habitat réhabilité
Si l’essai de Mona Chollet est intéressant, c’est parce qu’il résonne avec une mutation du regard porté sur l’habitat comme espace paradoxalement méconnu. En effet, le “chez-soi” nous est tellement familier qu’on en oublierait presque de l’étudier. Au fur et à mesure que la ville se complexifiait, sociologues et anthropologues ont progressivement détourné leurs regards hors du domicile, pour s’intéresser aux passionnants sujets qui nous animent sur ces colonnes. Mais, par corollaire, l’habitat est lentement devenu le “parent pauvre” des imaginaires urbains. Au point qu’il faille redire et réécrire ce qui étaient autrefois de saines évidences : oui, on peut être heureux en restant chez soi. C’est tout l’objet de l’ouvrage de Mona Chollet, que Libération résumait parfaitement.
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