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Rétro-prospective 2018 : on rembobine les urbanités

Il est une bonne résolution de janvier qui, au fil du temps, est devenue une tradition  : faire le point sur nos productions éditoriales de l'an passé. Comme d'habitude, on les a classées par thèmes, ce qui nous permet de réaliser quels grands sujets ont animé notre plume les mois précédents. Aussi, cette rétrospective se présente comme une carte de remerciements à tout·e·s celles et ceux qui nous suivent et soutiennent.

Alors si, comme nous, vous ne vous souvenez plus bien pour quelles grandes causes a œuvré pop-up urbain en 2018, lancez le rétroprojecteur pour une séance diapo-villes éblouissante... Et, au passage, on vous souhaite une excellente année 2019.

Le 10 janvier 2019 - Par qui vous parle de , , , , , ,

S’il n’est jamais aisé de faire un état des lieux juste sur l’année entière, 2018 semble être passée à toute vitesse. Aux côtés de ce sentiment d’intensité, un autre plus agréable sommeille. Notre ressenti global oscille en effet entre une certaine sérénité et une douce notion d’accomplissement. Nous sommes simplement moins harassés, moins inquiets, sans doute plus à l’aise dans la gestion de nos activités. Après tout, on fêtera les dix ans du blog en fin d’année 2019 (Be prepared…) !

On rembobine 2018 

Quelques ajustements de conduite éditoriale ont notamment contribué à établir ce sentiment de tranquillité. Vous l’avez sans doute remarqué, on a réduit la fréquence de publication sur le blog en ce qui concerne les gros articles. Désormais fixés à un billet par mois (au lieu d’un par semaine il fut un temps !), on comble le manque par d’autres formats nouveaux ou existants. Chaque mois de 2018, vous retrouviez alors :
-un gros article de blog sur des sujets variés,
-une vidéo #FenêtreSurLaVille,
-deux ou trois articles écrits ailleurs (principalement Demain la ville),
-ainsi qu’une sélection de veille regroupée dans les Immanquables

Vous aurez aussi peut-être noté que l’on écrit de moins en moins nous-même. Que voulez-vous, lorsque l’on est aussi bien entouré, pourquoi se priver de publier les plumes les plus talentueuses de la région ? Sous les jupons de pop-up urbain en 2018, vous trouverez ainsi une multitude d’auteur·e·s, aux styles et sensibilités variés.

Sélectionnez votre contributeur·rice pop-up urbain préféré

Au-dessus du podium, vous ne serez pas étonné·e·s de voir briller le grand Thomas Hajdukowicz, qui a vivement participé au rayonnement éditorial de la boîte (et de Demain la ville, surtout) avec ses 24 articles écrits l’an dernier ! A ses côtés, notre acolyte Louis Moulin et son confrère Jean-Laurent Cassely se bastonnent pour la place de « Chouchou des lecteurs et lectrices ». A eux deux, en une petite poignée d’articles de 40 000 signes, ils ont littéralement fait exploser les compteurs du blog. Enfin, on remercie les contributions spontanées de Morgane Courvoisier, Clémence Chapus, Diane Devau, Game A et Yasmine Haddad, qui a par ailleurs passé quelques mois avec nous pour préparer un projet encore secret !

Ces arrangements internes nous ont évidemment permis de consacrer plus de temps aux missions et rendus de notre cabinet de conseil, tout en ne laissant pas tomber la partie éditoriale qui nous a toujours tenu à  cœur. Et c’est ce qu’on va immédiatement vous prouver en harmonisant ci-dessous nos plus récentes archives.

Ville & Pop-culture : back to the basics

Pour commencer, jetons un œil sur les billets les plus fondamentalement pop-up urbain : ceux mêlant enjeux urbains et pop-culture ! Plus particulièrement, deux univers pop sont sortis du lot l’année dernière. Et on ne pense pas vous surprendre en constatant que ce sont les jeux vidéo et le Japon qui ont chaudement animé nos productions éditoriales.

Le plus conséquent dans tout ça, c’est la superbe série de billets écrite par Thomas Hajdukowicz sur Demain la ville. L’idée était de parler de certaines villes réelles représentées dans des œuvres vidéoludiques. Le résultat est tout bonnement passionnant :

Pour le reste, notre observatoire des mondes vidéoludiques s’est concrétisé dans une interview fleuve pour Carbone, un article prospectif de Morgane et un 25 000 signes passionné de Game A :

Côté monomanies japonaises, il n’y a pas eu que ce papier sur un jeu vidéo de simulation de conduite de train. Il y a eu aussi le billet que l’on rêvait d’écrire depuis des années :

Ainsi que la tant attendue expo à La Villette :

Et puis plusieurs produits qui manquaient cruellement à notre shop (de Akira à Shin Godzilla), dont cette sélection spéciale :

Vous reprendrez bien un peu d’urbanisme ?

Tout de même, cela nous arrive d’aborder des sujets plus étroitement liés aux questions urbanistiques. Si l’on s’attardera par la suite aux billets plus spécialisés de cette catégorie, en voici quelques uns qui traitent d’aménagements citadins d’un point de vue global.

Vous pouvez ainsi consulter :

-un article poétique de Diane Devau sur de bien connus objets de chantier haut perchés

-un billet de Thomas sur le feng shui en tant que règlementation urbanistique

-et une vidéo Fenêtre sur la Ville sur un concept original servant à façonner nos espaces publics

La ville inclusive en exclusivité

Parmi l’ensemble des spectres d’aménagement urbain, l’inclusion des populations fragilisées – laissées pour compte ou volontairement mises à l’écart – ont pas mal occupé nos esprits en 2018.

L’horizon d’une meilleure intégration des seniors, des personnes précaires, ou encore des femmes dans certaines grandes questions urbanistiques (aménagements en tous genres, services, mobilier, mobilités etc.) a ainsi été abordé sous différents formats.

Cherche ville verdoyante, bestiale et recyclable

Et puisque la tendance est à la recherche du bonheur à tout prix, les villes n’y échappent pas. En veillant à devenir des lieux plus agréables pour toutes et tous, elles se fantasment également plus vertes, sauvages et résilientes. Sur ces questions, les bienfaits de la végétalisation, ses travers, ainsi que la réintégration d’éléments « naturels » dans les usages citadins ont été évoqués :

Par extension, la place des animaux en ville est évidemment un sujet crucial. Entre histoire, éthique et imaginaires, nous avons mis à l’honneur les rats, pigeons et autres moustiques mutants qui accompagnent gaiement nos urbanités :

Enfin, pas de ville durable sans frôler les questions d’éclairage et de recyclage  !

L’observatoire des échoppes et comptoirs

Autre aspect que l’on affectionne particulièrement, et qui transperce l’actualité de nos cités : la question des commerces ! Elle fait partie des mutations constantes des paysages urbains que nous côtoyons, et c’est toujours enrichissant d’en évaluer les tendances. D’un côté, on est allé faire ce que l’on préfère, à savoir nous nourrir de modèles lointains pour injecter un peu d’inspiration et de distance dans notre veille.

De l’autre, ce sont les établissements de bouche qui nous ont intéressés, sous des formes diverses. C’est-à-dire qu’on vous a emmené au fast food autant que dans des « nouveaux lieux » hybrides dédiés à la restauration et à la culture culinaire.

Viens voir les citadins, qui arrivent

Dans les nombreuses autres manières de célébrer l’attrait des villes, on s’est penché sur différents biais culturels : de l’Histoire locale au cinéma, en passant par le sport et les arts. Dans ce pot pourri d’articles, diverses perspectives de marketing territorial sont en jeu.

Un bouquet de mobilités

Côté flux et modes de déplacement, nos modestes réalisations auront été riches en tribulations. Parmi elles, on peut noter une mission accomplie pour le MAIF Social Club, qui organisait en octobre-décembre une série de soirées consacrées aux réflexions actuelles liées aux mobilités :

D’autre part, le sport, le tandem *mobilité et jeunesse*, ainsi que la gratuité des transports nous auront poussé à prendre la plume et la parole :

En roue libre sur les routes désertées

Qui parle mobilité pense forcément bagnole, ce spectre motorisé qui fait tant débat dans le secteur. Nous sommes nombreux à souhaiter la perte de cette machine à polluer et tout ce qui l’accampagne. C’était sans doute le message caché derrière les quelques billets et vidéos compilés ci-dessous.

On commence doucement avec un décryptage Fenêtre sur la Ville des enjeux de stationnement urbain, qui racontent en réalité un petit paquet de subtilités urbanistiques.

Dans une certaine continuité on s’est interrogé sur un horizon prospectif directement lié à la fin de l’automobile en ville :

Au-delà des zones de stationnement, comment se débarasser ou reconvertir les zones de circulation urbaine qui sont et seront petit à petit fermées aux voitures ?

Enfin, si la route a toujours été un objet vivement représenté et fantasmé dans les oeuvres de fiction et ailleurs, ne deviendra-t-elle pas bientôt une figure urbaine aux accents vintage ?

Sortir de Paris

Pour notre dernière thématique, on vous a fait voyager un peu en France, aux portes de Paris, en quartier pavillonnaire, dans les Grands Ensembles, ou plus loin dans une villa avec piscine.

Tout d’abord, voici une belle étude commandée par le Grand Lyon. Elle visait à questionner les opportunités que la ville intelligente peut représenter pour les quartiers prioritaires :

Aussi, Louis Moulin est devenu notre valeureux porte-parole concernant les imaginaires du « Grand Paris » (entité chimèrique), auxquel préexistent ceux de la « banlieue parisienne ». Notre expert est donc venu rappeler les grands canons de cette culture riche et variée, que l’on n’a pas fini de mettre en valeur.

De notre côté, on a certainement déniché le meilleur sketch amateur traitant de l’urbanisme grand-parisen :

Le temps d’un billet, Clémence Chapus nous a livré un digest de son mémoire qui s’apparentait à un décryptage de l’U Arena, devenu en un peu plus d’un an une imposante figure du rayonnement du Grand Paris.

Pour finir, voici une petite sélection de lectures consacrées aux cultures périurbaines. Régalez-vous donc avec deux super billets de Jean-Laurent Cassely et notre dernière étude réalisée pour le compte de la Métropole de Lyon.

En espérant que vous avez apprécié ce petit voyage dans le temps, on va tranquillement revenir à nos moutons de 2019. Comme on le disait en intro, cette année s’annonce dense et festive puisque l’on célèbrera dix enrichissantes années passées avec vous. Les invit’ ne sont pas encore imprimées mais, promis, on marquera le coup en fin d’année !

Du reste, on vous remercie encore et toujours pour votre soutien et on vous envoie nos voeux les plus urbains.

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